Miscellanes 2002

Janvier 2015


" Ce n'est pas un hasard si l'on dit de la peinture de Bénédicte de Montgolfier Peillon qu'elle conserve une part iconographique et ne s'en défait pas, malgré l'itinéraire qu'emprunte sa propre géographie d'inspiration. Il y a que son travail écrit de l'invisible, comme d'autres sacrent des instants. Sous le couvert d'un formalisme ordonné qui juxtapose et lumière et distance, et proximités et ombres, une trame se fait jour, quasi liturgique: l'effervescence de l'impalpable! Le tournoiement des multitudes! La surprise des présences dont la ronde pose les pas de la plus somptueuse des gaietés, autant que le masque d'une très évidente gravité. Peut-être y a t'il là un langage rédempteur et rare. A voir ces espaces, ces pans d'être et de vie, où l'attention des silhouettes est extrême, suspendue à de seriques secondes, on se prend à  imaginer l'heure d'une définitive harmonie. Est ce l'une des vocations du peintre? C'est en tout cas à ce parlé d'unisson que c'est donnée Bénédicte pour l'émotion joyeuse des contemplant... que nous devrions jamais cessé d'être."


P.R.C à l'occasion de l'exposition

"Miscellanes 2002" aux Caves de

la Chartreuse de Voiron.

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